Rolf Stolz     · · ·     Literatur und Photographie

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«L'hôte du gouverneur sur la paroi du volcan»
(Der Gast des Gouverneurs in der Wand des Kraters)

Exposé du roman


En 2001, le roman est apparu en allemand chez ALKYON à Weissach im Tal (263 pages, 12,70 euro). Les droits d'une traduction dans une autre langue restent chez l'auteur. Les frais pour une maison d'édition francophone seront modestes.

Jean-Pierre Mihiel, quarante ans, professeur de droit à la Sorbonne, désabusé par l'idée européenne, indécis entre plusieurs femmes, écartelé entre ses rêves révolutionnaires et l'adaptation à la réalité quotidienne, entre nostalgie de touriste et projets d'émigration, voyage de décembre 1979 à janvier 1980 à travers plusieurs pays d'Amérique Centrale à la recherche d'un paradis inaccessible. Son périple débute à Belize (ex Honduras britannique) - où un douanier limite arbitrairement son visa valable trois mois à quinze jours - le mène au Costa Rica en passant par le Guatemala, le Salvador, le Nicaragua et s'achève sur le flanc du volcan Irazu à Costa Rica. Il espère se ressourcer en vivant des événements sans équivoque et des relations avec des femmes qui, comme lui, ne sont pas capables de se libérer de leur passé. Cet intellectuel français, né à Cambrai mais qui a vécu une enfance déchirée en Algérie, essaie d'échapper à son rôle d'étranger incompris - mais ne comprenant pas non plus -, qui trahit et finit par être lui-même trahi et rattrapé par son passé. Cet échec personnel correspond au déclin de ce qui représentait - avec ses espoirs et ses doutes - le début du renouveau dans l'Europe des années 1967/68. Les situations politiques et sociales qu'il rencontre dans ces pays créent la toile de fond pour ses tentatives d'échapper au passé et d'effacer les anciens liens sans en créer de nouveaux. La structure, le style et le rythme du roman reflètent un processus - dans lequel la paix relative et la confiance des premiers jours dans le Nouveau Monde se transforment en agitation et stress et finissent par une catastrophe. On peut aussi comparer cela avec l'échec européen de comprendre, de changer et de conquérir le monde. A la fin du roman, Jean-Pierre Mihiel essaie de faire le tour du cratère du volcan Irazú et se retrouve brusquement sur un sentier rétréci et impraticable. Mais il s'entête et veut absolument continuer, et bientôt, il ne peut plus avancer ni reculer. Sa compagne va chercher des secours. «Il était définitivement et irrévocablement seul. Il aurait eu une chance s'il n'avait pas bougé, s'il avait seulement attendu, mais il commença à grimper lentement avec un sentiment de panique. Il voulait absolument s'en sortir seul.»


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